[Critique] "Luisa" de de Marie-Claude Roulet

Luisa est une petite fille assez désorientée qui part travailler comme servante pour le compte d’un monsieur et d’une veille dame. C’est un roman écrit souvent avec un point de interne ce qui permet de partager les pensées profondes du perosnnage. On découvre alors ses amours, sa passion pour un livre et ses craintes au sujet de la vie qu’elle mène. C’est une belle histoire mais elle n’est absolument pas intéressante. Il n’y a aucun rebondissement mise à part ses rendez vous amoureux. Cela aurait pu être plus intéressant sous forme de journal intime plutôt que sous la forme d’un récit classique. Il ya tout de même quelques points appréciables concernant le métier de servante qu’elle exerce et les commentaires de son amie qui lui dit qu’elle va gâcher sa vie, que ce n’est pas un métier convenable alors que Louisa s’épanouit vraiment. Elle espère même que sa mère va remarquer qu’elle a grandi, qu’elle est presque devenue une femme. Pour conclure, je déconseille vivement ce roman à ceux dont les récits d’amour et de vie de famille ne sont pas une préférence…

Antoine

Cet œuvre m’a plutôt plu car j’ai trouvé sa philosophie de vie intéressante et hors du commun. Ce personnage est enfermé dans sa solitude mais aime sa situation. Elle apprécie la vie de château dans les monts Gabilan à Thorfield Hall à servir une veille dame. Luisa est intrigante, elle a pour modèle Jane Eyre, le personnage d’un roman qui est aussi servante dans un château. Tout au long de l’histoire, elle nous rappelle des passages de son roman favori. Je trouve cela intéressent, d’avoir une référence littéraire dans cette œuvre. On peut ainsi penser que Marie-Claude Roulet s’est inspiré de Jane Eyre pour conter l’histoire de Luisa au sein du château d’Alice, la vieille dame. Néanmoins, l’histoire de cette jeune femme est assez monotone et je me suis lassée rapidement.

Anne-Charlotte

Luisa est le personnage principal de l’histoire. C’est une jeune fille dans les environs de seize ans qui est très réservée et très belle. Au début de l’histoire, elle est serveuse dans le bar de sa mère et elle deviendra ensuite servante dans un château avec pour maîtresse Alice, une femme habillée toujours en noir. C’est dans ce château que l’histoire et la vie de Luisa évolue. Luisa n’aime pas la liberté, elle se sent bien dans ce château où elle est enfermée 30 jours sur 31. Elle fait les taches qu’on lui a administrées (la vaisselle, les poussières, lire le journal à Alice…) puis, une fois ses corvées finies, elle s’évade dans ses livres. Luisa aime que tout soit au clair, elle n’aime pas les imprévus et préfère rester enfermée toute la journée, il n’y a que comme cela qu’elle se sent bien. J’ai plutôt apprécié le personnage de Luisa. Son côté mystérieux, réservé m’a tout de suite entraîné. J’ai aimé suivre le parcours quelque peu hors-norme de cette jeune fille qui au fil de l’histoire se libère de l’emprise de sa mère et de Camille tout en se renfermant encore plus sur elle sans avoir plus aucun contact avec le monde extérieur.

Eve-Anna