Notre projet dans la presse !

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Notre prix littéraire présenté dans un article de notre revue d'établissement, imprimée en 3000 exemplaires.

Nos critiques et préférences

Bienvenue dans la partie "Critique et préférences" de notre blog. 

Ici nous donnerons nos avis et nos critiques sur les livres du Prix Littéraire de Bourgogne lus par les élèves de 2nde 5 et de 2nde 3.

Critiques, cliquez!
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Cour Nord, Antoine Choplin

La mer noire, Kéthévane Davrichewy

Dans la nuit brune, Agnès Desarthe

La ballade de Lila K, Blandine Le Callet

La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, Martin Page

La valse des gueules cassées, Guillaume Prévost

Attendre, Sandrine Roudeix

Luisa, Marie-Claude Roulet

L’heure de pointe, Dominique Simonnet

Sébastien, Jean-Pierre Spilmont


 La seconde partie de cette page est un regroupement d'écrits de plusieurs élèves à propos du livres qui leur ont le plus plu et pourquoi.

Pourquoi j'ai choisi ...


L'heure de pointe 


Parmi les cinq romans que j’ai lus (La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, Sébastien, Attendre, Cour Nord et L’Heure de pointe), j’ai préféré pour plusieurs raisons L’Heure de pointe de Dominique Simonnet.
Habituellement, je ne lis que très peu de recueils de nouvelles car je n’affectionne pas particulièrement ce genre :  je préfère les histoires plus longues. Pourtant, L’heure de pointe m’a fait changer d’avis !
J’ai trouvé ce recueil passionnant. En effet, chaque histoire implique un secret. Tout au long des lignes de la nouvelle, le mystère augmente règne, voire même le suspense, même s’il ne s’agit pas d’un roman d’action… A la fin, l’on découvre, par une chute souvent surprenante, ce que l’histoire nous cachait. En comparaison aux autres livres, ce roman a plus de chance de plaire, tant par son épaisseur (relativement peu dense en comparaison à La Ballade de Lila K ou encore La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique) mais aussi par le fait que ce soit un recueil de 14 nouvelles (si l’on est déçu par une, on peut toujours adorer la suivante…).
Enfin, je pense que ce qui m’a le plus charmé dans ce recueil est son cadre : le métro. Cet endroit sombre dans lequel s’engouffre une foule blafarde et sans visage, où les personnes se frôlent, se bousculent, sans jamais s’adresser un mot, nous intrigue tous. En réalité, ce sont ses passagers qui nous intriguent. On les observe et on se demande : quel est leur prénom ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Que font-ils dans la vie ? Et c’est le concept de donner un visage à des passagers inconnus, de découvrir leurs secrets, leurs angoisses, leurs sentiments, leur passé, en fait de découvrir le petit jardin secret d’une foule de personnes serrées les unes contre les autres dans cet engin infernal qui file à toute vitesse dans les tunnels sombres des souterrains anonymes de Paris, qui m’a fasciné.
Sixtine

La ballade de Lila K

Le roman que j’ai préféré est La Ballade de Lila K de Blandine Le Callet car, tout d’abord, j’aime les livres qui nous plongent dans le futur (je ne dis pas « science fiction » car l’auteur n’affectionne pas ce mot, l’associant à des œuvres comme Star Wars..). J’aime ce roman car il parle d’une fille psychologiquement troublée et qui, dans sa vie n’a, pour la plupart du temps, rencontré que des malheurs… Cette vision assez pessimiste (même si ce terme ne convient pas à l’auteur…) de la vie m’a attiré. D’autre part, tous les personnages essaient d’aider cette jeune fille et ils aboutissent tous à leur niveau. Enfin, la façon dont ce livre est écrit m’a étonné : au début, on ne comprend pas le contexte et ce n’est qu’à la fin que tout s’éclaire. C’est un livre intrigant.
Fergus

La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique

La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique de Martin Page est le livre que j’ai le plus apprécié car c’est un roman très noir qui fonctionne, quant à lui, sur la réparation de l’immatériel par le matériel… Comment racheter la mort injuste de quelqu’un ? Comment faire disparaître une ville ou au moins l’image qu’elle représente ? Bien que les idées proposées par l’auteur ne soient pas très recherchées, je me suis senti transporté par l’histoire et me suis pris à me demander moi-même comment j’aurais fait à la place des deux fils pour obtenir réparation. Avec une pointe de lutte antiracisme, une dénonciation de la violence et une réflexion autour de la mondialisation, La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique est un très bon roman.
Antoine

Attendre

Le roman que j’ai préféré est Attendre de Sandrine Roudeix. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur et les trois parties rédigées à trois voix, en commençant par la focalisation de la jeune fille puis celle de la mère et enfin du père. Tout au long de ces trois chapitres, nous nous forgeons une image contredite dans les autres parties, ce qui nous fait changer d’opinion sur les personnages. Quand le point de vue est celui de la mère, tout nous fait croire que la faute revient à la figure paternelle alors qu’une fois que l’on voit l’opinion de celui-ci, notre vision change et on trouve la mère fautive… J’ai aussi aimé ce roman car il se rapporte à ma vie… Je retrouve une partie de ce que j’ai vécu dans cette famille décomposée. C’est en grande partie ce point-là qui m’a persuadé pour le choix de ce livre. J’aurais aimé rencontrer l’auteur pour savoir pourquoi elle a rédigé ce livre et échanger avec elle.
J’ai hésité avec le recueil l’heure de pointe qui relate de petites anecdotes se déroulant dans les souterrains du métro. J’ai aimé cela car c’est le genre de choses qui m’arrivent quand je prends le métro et je me suis senti en quelque sorte chez moi quand j’ai lu ce roman.
(Anonyme)


Sébastien

Le livre que j’ai le plus apprécié est Sébastien de J.P Spilmont. Si ce livre est pour moi le meilleur de la sélection, ce n’est pas le fruit du hasard. En premier lieu, Sébastien est un roman très fluide, simple à lire et dont le vocabulaire est adapté à notre niveau de français. C’est d’abord cet aspect pratique qui m’a plu. En second lieu, j’ai trouvé Sébastien (le personnage principal) très intéressant. Je me suis vite identifié au personnage, j’ai ressenti chacune de ses émotions vécues au cours de l’histoire… J’ai également trouvé respectable qu’un écrivain aborde le sujet des enfants « à problèmes » dans son roman et également que l’auteur Jean-Pierre Spilmont (qui est venu rencontrer « la horde » et que j’ai trouvé très modeste et très sympathique, humain en un mot…)  traite le thème de la guerre d’Algérie, guerre à laquelle il a lui-même participé. J’ai donc aimé que « Sébastien » ne soit pas un personnage sorti tout droit de l’imaginaire mais constitue une partie de Jean-Pierre Spilmont…
Etienne